La France s’apprête à fêter le 10ème anniversaire d’un objet chéri par le gouvernement et honni par les automobilistes : le radar automatique ! Aujourd’hui, SauverMonPermis zoome sur l’évolution entre le prototype originel et les modèles dernier cri. Dans le radar automatique comme ailleurs, vous allez voir que la technologie aussi a fait son travail !
Gilles de Robien et Nicolas Sarkozy : au lancement du premier radar automatique
Fin septembre 2003 : le premier radar automatique arrive sur la scène française. Son but officiel ? Lutter contre les excès de vitesse. Une décennie que cet outil de répression a été installé avec, aux premières loges de ce lancement en fanfare, Gilles de Robien, alors ministre de l’Équipement et des Transports de Jacques Chirac, accompagné d’un certain Nicolas Sarkozy, lui-même à l’Intérieur…
L’ancienne génération de radars automatiques contre la nouvelle
A l’époque, l’objet est ce que l’on a appelé par la suite un « radar automatique de la première génération » ; plus de 150 exemplaires sont alors installés sur le territoire. Le prototype évoluera au cours des ans, jusqu’à donner en 2011 un radar automatique plus moderne – et plus sournois. Ce sont 168 radars automatiques de ce type qui sont alors mis en place. Voici leur fiche d’identité.
Nom : SAGEM MESTA 208 SVR 2000-A
- Mensurations : 1,60 m de hauteur, 90 cm de largeur, 85 cm de profondeur
- Poids : 140 kg (coque acier)
- Nombre de radars inclus : 1 seul
- Type de photo : noir et blanc, 250 000 pixels
- Prix : environ 60 000 € (hors pose)
Nom : PARIFEX VIGIE-01
- Mensurations : 2,30 m de hauteur, 40 cm de diamètre
- Poids : 110 kg (coque acier et alu)
- Nombre de radars inclus : 3, dont 1 laser
- Type de photo : couleur, plus de 10 millions de pixels
- Prix : environ 25 000 € (hors pose)
- « Bonus » : distingue une voiture d’un poids-lourd et la voie de circulation