Limitation de vitesse et radars : que disent nos amis anglais ?

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Limiter nos routes nationales et départementales à 80 km/h : de ce côté-ci de la Manche, cette nouvelle baisse fait grincer des dents, mais chez nos amis britanniques, la mesure apparait comme carrément absurde ! Explications.

« Il n’est plus question de déclarer la guerre aux automobilistes »

Il n’y a pas que parce qu’ils roulent à gauche que les Anglais sont aux antipodes de nous sur les routes : la conception de la sécurité routière est aussi bien différente de la nôtre. David Cameron a fixé une nouvelle ligne politique depuis son accession au pouvoir en 2010 : « il n’est plus question de déclarer la guerre aux automobilistes », avait déclaré le Premier ministre.

Moins de radars… et moins d’accidents !

Alors que le Royaume-Uni poursuit de façon efficace sa réduction du nombre d’accidents de la route – on en compte deux fois moins qu’en France –, les sujets de Sa Majesté ont à faire à des résultats dont nous ferions bien de nous inspirer. Par exemple, la ville de Swindon (180 000 habitants) a vu son nombre d’accidents diminuer… malgré la suppression des radars dans la ville, trop couteux à entretenir !

Jusqu’à 97 km/h sur les routes secondaires

En outre, les citoyens de la Perfide Albion peuvent rouler jusqu’à 97 km/h sur les routes secondaires ; piquant lorsqu’on ici, on s’apprête à nous accuser d’excès de vitesse au-dessus de 80 km/h. De plus, alors que les radars français ne tolèrent pas les petits dépassements de vitesse (la marge technique sur les radars fixe n’est que de 5 %), le Royaume-Uni a choisi, lui, d’appliquer une tolérance de 10 %.

Le chiffre Oh my God!

Reste à comparer deux chiffres pour conclure ce match France-Angleterre : tandis qu’en 2013, Londres récoltait 150 millions d’euros grâce à ses radars, Paris, elle, en amassait… 800 millions.


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