On a tous déjà eu cette impression, à l’approche d’un match important de la Coupe du monde de football : les routes se vident, les rues se calment, bref, l’atmosphère change ! Le fournisseur d’info-trafic et d’aide à la conduite américain Inrix a choisi de mettre des chiffres sur cette sensation… bien réelle !
La méthodologie adoptée
Inrix a mesuré l’impact des matches Équateur-France et Suisse-France sur le trafic à Paris, Lyon et Marseille. Pour ce faire, il a pris soin d’observer
- l’état du trafic avant le match
- son état pendant la rencontre
- son état après la partie
Inrix a ensuite corrélé les résultats obtenus avec un mercredi sans match de Coupe du monde. Les résultats confirment bien nos impressions !
Une baisse du trafic dans les grandes villes de France
Entre 17h et 20h, peu avant les deux rencontres, le trafic a diminué de 9 % dans la cité phocéenne, de 11 % à Lyon et de 12 % dans la Ville-lumière. Et pendant Équateur-France, le trafic a baissé de près d’un quart à Paris, par rapport à un mercredi normal !
Les Parisiens, fans plus fidèles que les Lyonnais et les Marseillais ?
Moins footeux, les Lyonnais et les Marseillais ? Il faut croire : pendant la seconde période d’Équateur-France, le trafic a repris dans ces deux villes, de 4 % et 1 % respectivement – très probablement parce que la France était alors certaine d’être qualifiée (et parce que le match n’était pas des plus passionnants) !